Départ: À l'abbaye de Saint-Sixte de Westvleteren
Longueur: 7,5 km
Fléchage: oui
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Cette promenade part de l'abbaye de Saint-Sixte À Westvleteren, l'une des 12 abbayes trappistes de Belgique. Cette région au caractère agricole prononcé fait depuis toujours partie de la région de culture du houblon qui s'étend autour de Poperinge. Le paysage est légèrement en pente et la promenade emprunte des petits chemins, des sentiers herbeux et des routes champêtres. Vous découvrirez une mosa?que de bois, de champs de doublon, de terres agricoles et de prairies. Un cimetière militaire britannique commémore la Première Guerre mondiale.

Durant la Première Guerre mondiale, le cimetière militaire de Dozinghem À Westvleteren était situé en dehors du front tenu par les troupes du Commonwealth. En juillet 1917, trois groupes de "Casualty Clearing Stations" (postes médicaux militaires) furent créés en vue de l'offensive des Alliés et batpisés Mendinghem, Dozinghem et Bandaghem. Les 4e, 47e et 61e Casualty Clearing Stations furent intégrés dans le groupe Dozinghem (ainsi nommé d'après le verbe "to dose", donner des médicaments ou des antidouleurs en petites quantités précisément mesurées) et le cimetière fut utilisé par ces postes jusqu'au printemps 1918.
On y trouve actuellement les tombes de 3.174 soldats du Commonwealth de la Première Guerre mondiale et celles de 65 Allemands. Sont également enterrées dans ce cimetière 73 personnes qui ont perdu la vie durant le repli des Alliés vers Dunkerque en mai 1940. Ce cimetière a été con?u par Sir Reginald Blomfield.

À une distance de marche (environ 400 m au nord de l'abbaye) se trouve un petit bois avec une grotte de Lourdes À laquelle vous pouvez accéder librement. Cette grotte construite avec des pierres de montagne extraites des bois aux alentours de l'abbaye trappiste de Rochefort a été érigée en 1921 en signe de reconnaissance "parce que l'abbaye et ses habitants avaient été préservés de la destruction et de la mort durant la Première Guerre mondiale", comme l'explique le panneau d'information présent À cet endroit.

Départ: près du parking public, À l'angle de la Canadaweg et de la Leeuwerikstraat
Longueur: 4,5 km - Max 1,5 km de route asphaltée - prévoir des chaussures adaptées si le temps est humide.
Fléchage: oui
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Promenade dans les bois près de l'abbaye de Saint-Sixte avec des éléments commémoratifs des Première et Deuxième Guerres mondiales et le socle en béton d'une base de lancement de V1 le mieux conservé de toute la Flandre. Cette base n'a toutefois jamais été utilisée, car la Deuxième Guerre mondiale touchait À sa fin lorsqu'elle a été aménagée. Les panneaux d'information racontent l'histoire de la base V1 pour un large public.

Le Canadabos est peuplé d'arbres qui ont environ un siècle. Il s'agit principalement de chênes rouvres et de châtaigniers domestiques. Par endroit, on trouve également des châtaigniers domestiques, des frênes communs, des bouleaux rugueux, des merisiers et des sorbiers des oiseaux. Le sous-bois est surtout constitué de noisetiers, de merisiers À grappes, de viornes obiers, de sureaux et de bourdaines. Peuplent également ces lieux des plantes rares comme l'aubépine À deux styles, le néflier et l'églantier des champs. Tout comme le Sixtusbos, le Bardelenbos et le Dozighembos, ce bois fait partie d'un complexe forestier morcelé, généralement appelé les "Sixtusbossen" (les bois Sixtus), qui couvre au total 220 hectares. Bois, prairies et champs alternent et offrent un biotope idéal pour beaucoup d'animaux particuliers. Les mares abritent des batraciens rares comme le triton palmé, le triton alpestre, la grenouille verte et la grenouille brune. Le bois résonne du chant des loriots (le mal est jaune vif et la femelle vert olive). Dans les Sixtusbossen vit également la plus grande population de chevreuils du Westhoek. Le promeneur remarquera aussi des fourmilières construites par la fourmi rousse, une espèce de lisière protégée et unique dans une large zone autour de ce site.

À la fin de la promenade, en tournant À droite et en traversant la Nonnenstraat, vous arriverez À une série de socles en béton qui datent de la Première Guerre mondiale. Il s'agit de vestiges de l'endroit où un réservoir a jadis été placé le long de la ligne de chemin de fer militaire qui reliait la côte aux hôpitaux de la zone du front. Au cours de la Première Guerre mondiale, cette zone a été déboisée pour permettre l'aménagement de la ligne de chemin de fer. Après la guerre, la ligne a été démontée et le bois a été replanté.

La partie orientale du Dozingembos comporte un bois de jeux de 2,5 hectares. Un endroit parfait pour les enfants s'amuser, loin des routes et chemins.