LES BOIS DE SAINT-SIXTE
Dé: près du parking public, à l'angle de la Canadaweg et de la Leeuwerikstraat
Afstand: 4,5 km - Max 1,5 km de route asphaltée - prévoir des chaussures adaptées si le temps est humide.
Fl´chage: oui
Promenade dans les bois près de l'abbaye de Saint-Sixte avec des éléments commémoratifs des Première et Deuxième Guerres mondiales et le socle en béton d'une base de lancement de V1 le mieux conservé de toute la Flandre. Cette base n'a toutefois jamais été utilisée, car la Deuxième Guerre mondiale touchait à sa fin lorsqu'elle a été aménagée. Les panneaux d'information racontent l'histoire de la base V1 pour un large public.
Le Canadabos est peuplé d'arbres qui ont environ un siècle. Il s'agit principalement de chênes rouvres et de châtaigniers domestiques. Par endroit, on trouve également des châtaigniers domestiques, des frênes communs, des bouleaux rugueux, des merisiers et des sorbiers des oiseaux. Le sous-bois est surtout constitué de noisetiers, de merisiers à grappes, de viornes obiers, de sureaux et de bourdaines. Peuplent également ces lieux des plantes rares comme l'aubépine à deux styles, le néflier et l'églantier des champs. Tout comme le Sixtusbos, le Bardelenbos et le Dozighembos, ce bois fait partie d'un complexe forestier morcelé, généralement appelé les "Sixtusbossen" (les bois Sixtus), qui couvre au total 220 hectares. Bois, prairies et champs alternent et offrent un biotope idéal pour beaucoup d'animaux particuliers. Les mares abritent des batraciens
rares comme le triton palmé, le triton alpestre, la grenouille verte et la grenouille brune. Le bois résonne du chant des loriots (le mal est jaune vif et la femelle vert olive). Dans les Sixtusbossen vit également la plus grande population de chevreuils du Westhoek. Le promeneur remarquera aussi des fourmilières construites par la fourmi rousse, une espèce de lisière protégée et unique dans une large zone autour de ce site.
À la fin de la promenade, en tournant à droite et en traversant la Nonnenstraat, vous arriverez à une série de socles en béton qui datent de la Première Guerre mondiale. Il s'agit de vestiges de l'endroit où un réservoir a jadis été placé le long de la ligne de chemin de fer militaire qui reliait la côte aux hôpitaux de la zone du front. Au cours de la Première Guerre mondiale, cette zone a été déboisée pour permettre l'aménagement de la ligne de chemin de fer. Après la guerre, la ligne a été démontée et le bois a été replanté.
La partie orientale du Dozingembos comporte un bois de jeux de 2,5 hectares. Un endroit parfait pour les enfants s'amuser, loin des routes et chemins.